dimanche 13 mars 2016

Programme Ecologique Burica ................... Volontariat de protection des tortues .......... Présentation du projet 29/09/2015 ............. Traduction en français 12/03/2016 .............



 

Programme Ecologique Burica

Volontariat de protection des tortues

Présentation du projet – 29/09/2015

Traduction en français - 12/03/2016










 


                                                                                         asbl

 

Table des matières

7.1 Liste de tâches. 8




1. INFORMATIONS DE PRÉSENTATION DU PROJET


Nom du projet:

Programme Ecologique Burica, PEB

Situation géographique:

Plages La Palma et de Las Peñas jusque Clarita,
Conte Burica, Pavón, Golfito, Puntarenas.
Depuis environ 25 km au Sud-Est de Punta Banco jusqu’à environ 15km plus au Sud-Est.





2. PÉRIODE DE RÉALISATION



Date de début: 15/09/2015.

Date prévue de fin: Néant.

Période prévue de réalisation du projet: Quinze ans, divisés en 3 périodes de 5 ans. Les époques de travail sur les plages avec les volontaires seront les mois de septembre à décembre de chaque année.





3. DESCRIPTION DU PROJET



Nous désirons obtenir les ressources nécessaires, tant humaines que matérielles et économiques, pour développer la campagne de protection de tortues venant nicher sur les plages de Conte Burica chaque année de septembre à novembre, et protéger de la destruction leurs œufs et nouveau-nés par des patrouilles et des viviers fermés.
Ce projet a été initié par un groupe de jeunes du village d’Alto Guaymí (Conte Burica), Zeidy, Gilberto, Yicel, Javier et Yadira, auxquels s’est jointe il y a peu Marie, de l’association belge Mariposas asbl. Nous avons déjà réalisé plusieurs réunions avec l’association costaricienne UESPRA, qui nous a promis de nous aider entre autres par des contacts intéressants, des ateliers de formation, des arbres pour la reforestation, une aide logistique et des volontaires.  
La campagne de protection a commencé au mois de septembre 2015, sur la plage La Palma située à une heure et demi de marche du village d’Alto Guaymí, où ont été réalisés les viviers les années antérieures également. Deux cabanes ont déjà été construites  pour le logement des volontaires et une petite maison, celle de Ricardo qui a travaillé pendant des années à la protection des tortues aux alentours, est disponible également.
Durant les premières années, les tâches assignées aux volontaires comprendront, en plus de prendre soin des tortues et de leurs œufs, l’implémentation des structures physiques manquantes pour l’accueil des volontaires, non seulement à La Palma mais également dans le secteur plus au Sud constitué d’environ 15km de plages entre Las Peñas et Clarita.

4. ANTÉCÉDENTS ET CONTEXTE PHYSIQUE

 

4.1. Antécédents


}  Depuis qu’ils sont arrivés dans la région, les indigènes ngöbes qui y vivent ont pris soin de protéger leur environnement en général, et en particulier les tortues, qui sont, dans leur cosmovision, un animal très important, et dont le bien-être représente la santé de l’océan tout entier et de la planète Terre.
}  Les ngöbes sont les seuls indigènes costariciens vivant près de la mer. Celle-ci forme dont partie de leur vie quotidienne et de leurs symboles culturels.
}  Les ngöbes étaient des agriculteurs nomades qui reprenaient chaque année, en accord avec les saisons et les récoltes, les mêmes routes et escales, situées dans de grandes régions de ce que sont maintenant les territoires du Costa Rica et du Panama. En 1964, pour différentes raisons ils ont commencé à se sédentariser dans les villages de ce qu’est aujourd’hui Conte Burica. En 1977 fut créée la Réserve indigène guaymí de Conte Burica, délimitée par la côte, formée de roches et de récifs, et culmine à  689 mètres d’altitude au dessus du niveau de la mer.
}  Projets de protection de tortues:
}  à partir de 2005, les habitants de Conte Burica ont travaillé trois ans avec l’organisation Convirena, orientant leur travail selon les deux axes  Tortues et Forêt, avec des patrouilles dans la forêt et sur les plages, des projets ponctuels de reforestation et autres, la population locale ayant été organisée en deux groupes conformés majoritairement d’hommes adultes, l’un du village d’Alto Conte et l’autre d’Alto Guaymí et de Caña Blanca.
}  Ils ont travaillé ensuite deux ans durant avec la Fondation Keto et, quand celle-ci s’en est allée également, avec leurs propres ressources, cette fois selon les axes Roches, Baleines et Tortues. Les deux groupes à ce moment-là étaient composés d’une population plus représentative, comprenant des jeunes, des femmes et des enfants.
}  En 2011 ils eurent la visite et les aides ponctuelles d’un biologiste du nom de Ballardo Díaz,
}  Les jeunes restés en charge du projet de protection des tortues se sont rendus plusieurs fois du côté panaméen de la Punta Burica et y ont partagé leurs connaissances avec les participants au projet “Tigre sauvage".
}  Ils ont rencontrés Mario Cardona de Zen Entertainment ainsi que des représentants de l’entreprise TNC et ont planifié avec eux des projets de conservation, cependant les activités prévues avec ces organisations n’ont à ce jour pas été réalisées.
}  Il y a quelques mois, les mêmes jeunes ngöbes se sont réunis entre eux, ont formé un groupe de cinq personnes intéressées de continuer le projet et ont commencé à chercher des aides extérieures.  



4.2. Contexte physique.


La plage La Palma se situe à une heure et demie de marche du village d’Alto Guaymí, que l’on peut rejoindre à pied depuis la ville de Puerto Armuelles au Panama, souvent en marchant de 5 à 7 heures par des sentiers rudimentaires. Durant la saison des pluies, il est nécessaire pour y arriver de marcher plus longuement qu’en saison sèche, ceci à cause des pluies intenses tombant dans ces régions à cette époque de l’année (environ huit mois par an). De plus, les chemins s’érodant et se transformant en champs de boue, le passage d’une voiture n’y est pas possible quand il pleut. En été, le sol des chemins sèche et la promenade n’est plus que de 2 h30 depuis l’endroit où arrivent les meilleurs taxis 4x4. Ces durées ne s’appliquent bien sûr qu’à des marcheurs bien entrainés. Voici quelques cartes des lieux cités ci-dessus, réalisées il y a quelques années par l’ONG Gradea, présentant également sur son site web de plus amples informations et des cartes supplémentaires reprenant les villages voisins.


Figure 1.  Carte de la plage La Palma, par l’ONG GRADEA

Figure 2. Carte de Burica, par l’ONG GRADEA. (https://sites.google.com/site/gradeaong/)



5. MISSION ET VISION






5.1. Mission

Promouvoir la gestion soutenable des ressources naturelles de la zone maritime-terrestre de Punta Burica, au moyen d’un programme multiculturel de volontariat soutenant les indigènes ngöbes de Conte Burica dans leurs labeurs de protection de l’environnement et en particulier des tortues, utilisant pour cela tant leurs connaissances traditionnelles que les outils technologiques modernes disponibles.




5.2. Vision

Etre un groupe de personnes responsables, pragmatiques, proactives, très flexibles afin de nous adapter aux évènements et changements, poursuivant toujours notre but, la conservation de l’environnement; maintenant un équilibre sain entre les nécessités matérielles humaines et la conservation de l’espace naturel immédiat, utilisant comme outil central le dialogue interculturel afin d’ouvrir les consciences aux nécessités de la planète Terre.


6. OBJECTIFS






6.1. Objectif général du projet:


}  Appuyer et amplifier le travail de protection environnementale et de création de conscience écologique pratiqué par les indigènes ngöbes de Conte Burica tout au long de la réalisation de leur programme de protection et d’incubation de tortues, basé à La Palma et dans le secteur situé entre Clarita et Las Peñas, Conte Burica, Costa Rica.

6.2. Objectifs spécifiques du projet:


}  Protéger chaque année de septembre à décembre la nidification de 3 espèces de tortues: Lora, Noire du Pacifico y Carey sur les plages au Sud-Est de Punta Banco, grâce à des viviers, des patrouilles nocturnes et les outils supplémentaires nécessaires à ce travail.
}  Proposer à la population de Conte Burica des séminaires et des formations sur la protection de l’environnement et des tortues qui viennent frayer sur leurs plages.
}  Soutenir des projets de reforestation et de production de légumes biologiques à l’intérieur du territoire indigène.
}  Construire les structures physiques nécessaires au logement et à la vie quotidienne des volontaires.  
}  Démarrer un potager bio non loin de la plage de La Palma, afin de fournir aux volontaires une nourriture saine (qui produise des aliments à partir de septembre 2016).




7. PRINCIPALES TACHES ET HORAIRES DES VOLONTAIRES

  

7.1 Liste de tâches:




Tortues:
Construction des viviers
Patrouilles nocturnes et diurnes
Recherches biologiques
Organiser des formations et des ateliers

Construction des structures de logement et de vie quotidienne:
Toilettes (et douches)
Cabanes pour abriter les tentes
Tables et bancs
Cuisines (style fogón)

Autres :
Aide aux projets de reforestation et de production de légumes bios

Tâches journalières :
Cuisiner (Riz, haricots noirs ou rouges, bananes plantains, etc.)
Nettoyer les toilettes et les alentours du campement
Gestion des déchets
Laver la vaisselle
Création et gestion du potager
Chercher de l’eau (au cas où cela serait nécessaire)
Chercher du bois
Aller acheter de la nourriture
Pêche à la crevette, récolte de noix de coco,…
S’occuper des enfants
Traductions simultanées



7.2. Horaires:


Les horaires d’activités des volontaires dépendront de l’affluence des volontaires et les taches attribuées à chacun. On organisera des tours de rôle pour les patrouilles sur la plage, et d’autres pour la cuisine et les autres tâches journalières.
Nous proposons des volontariats de un à plusieurs mois, comprenant des périodes de 3 semaines de travail sur la plage et entrecoupés d’une semaine de détente ou de temps libre. Nous pouvons considérer les conditions de chaque personne de manière indépendante. Malgré tout, nous espérons que les volontaires viennent en groupes de deux à trois personnes minimum pour qu'ils ne soient pas trop affectés par le choc culturel en conjonction avec les conditions environnementales pouvant être difficiles, par exemple la pluie, très abondante pendant les mois de septembre à novembre, particulièrement dans cette région où il pleut en moyenne 4 mètres d’eau par an.



8. BIBLIOGRAPHIE



  • Rodriguez Guerra Z. B., G. et Y. K. et De Bouver M., PEB: Programa Ecológico Burica. Présentation PowerPoint, 28/10/2015.
  • Rodriguez Guerra Z. B., G. et Y. K. et De Bouver M. Programa ecológico Burica -Voluntariado para cuido de tortugas - Presentación del proyecto – document pdf, 29/09/2015.


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